Swarmpit (à ne pas confondre avec Brad Pitt …) est une interface Web légère et relativement intuitive permettant de gérer un cluster Docker Swarm.
L’installation de Swarmpit est relativement simple: on va se connecter sur le manager de notre cluster Docker Swarm et nous allons exécuter la commande ci-dessous:
Nous pouvons maintenant nous connecter sur le tableau de bord Swarmpit via l’URL suivante:
http://managercentos8:888
Tableau de bord Swarmpit
Déploiement d’un service
Nous allons déployer un service tout simple qui va nous permettre de vérifier que notre Swarm fonctionne correctement.
Dans le menu « Services », nous allons donc cliquer sur « New service »:
Création d’un premier service
Ensuite, nous allons rechercher l’image « topmonks/docker-napp » dans le « repository » public:
Installation service docker-napp
Sur la page suivante, nous allons définir quelle version de l’image utiliser. La dernière version semble la plus indiquer. Nous allons donc choisir « latest ».
Pour le nom du service, vous avez la possibilité de ne pas le renseigner et un nom aléatoire sera attribué au service. Pour ma part, je préfère le renseigner avec un nom intelligible.
Nous allons ensuite choisir le mode de déploiement: – « global »: un service va être mis en place sur chaque noeud du cluster – « replicated » : permet d’obtenir plusieurs instances d’un même service sur un même noeud
Configuration du service docker-napp
L’étape suivante va consister à définir les paramètres réseau de notre service: nous allons exporter le port 8080 de notre container au travers du port 9001:
Configuration réseau pour le service docker-napp
On peut ensuite configurer divers éléments très importants mais qui ne sont d’aucun intérêt pour ce container: – des variables d’environnement – des points de montage – des configurations – des secrets
Configuration des variables et des points de montage pour le service docker-napp
Nous allons ensuite définir les ressources processeur et mémoire nécessaires à l’exécution du service. Dans notre cas, nous allons tout laisser par défaut:
Définition des ressources pour le service docker-napp
La page suivante va nous permettre d’ajouter des « labels » à notre service et surtout de définir la stratégie de déploiement.
Dans mon cas, j’ai choisir de déployer le service uniquement sur des noeuds de type « worker ». Cela se traduit donc par la contrainte : « node.role == worker ».
Définition de l’emplacement du service docker-napp
Enfin, nous allons définir la méthode de log du service en laissant les paramètres par défaut:
Définition de la log du service docker-napp
Le service va alors se déployer sur les 2 noeuds.
Nous allons maintenant tester la distribution des requêtes au sein de notre cluster en appelant plusieurs fois le service (192.168.0.105 est l’adresse IP du manager :
curl http://192.168.0.105:9001
On voit bien ci-dessous que les appels du service sont traités indifféremment par les 2 noeuds du cluster. Well done!
J’ai décidé de migrer mes 30 containers Docker hébergés sur mon NAS Synology sur une solution plus sécurisée et plus performante basée sur un Docker Swarm lui même hébergé sur ESXi.
Un Docker Swarm peut-être vu comme un essaim de machines exécutant Docker. Au sein d’un Swarm, on distingue 2 types de noeuds: – le manager – le ou les workers
Le manager a pour rôle d’intégrer de nouveaux noeuds au sein du Swarm et de piloter l’installation de containers.
Les workers servent uniquement à exécuter les précédents containers.
Mon architecture va donc se composer de: – 1 manager CentOS 8 – 2 workers CentOS 8
Les 3 noeuds seront des machines virtuelles CentOS 8 hébergées sur ESXi. Nous allons donc voir maintenant comment installer les 3 noeuds.
Nous allons ensuite choisir de télécharger l’ISO de la version 8 pour l’architecture x86/x64:
Page de téléchargement des images ISO de CentOS 8
Il faut ensuite déterminer le miroir depuis lequel nous allons télécharger l’image ISO. Dans mon cas, j’ai choisi le premier miroir français:
Téléchargement de l’image ISO depuis le site miroir
Une fois arrivé sur le miroir français, il faudra choisir ISO DVD qui servira à l’installation sur ESXi:
Téléchargement de l’image ISO DVD
Téléchargement de l’image de CentOS 8 dans un DataStore de l’ESXi
Une fois l’image ISO CentOS 8 téléchargée, nous allons la mettre à disposition dans une des banques de données (DataStore) de notre ESXi. Pour cela, nous allons donc nous connecter à notre ESXi et ouvrir le navigateur de banque de données:
Exécution du navigateur de banque de données
Je vais donc télécharger l’ISO dans le répertoire ISO de mon DataStore SSD:
Choix du répertoire accueillant l’ISO CentOS 8 dans le DataStore
Le téléchargement va commencer et durera quelques minutes:
Téléchargement de l’ISO CentOS 8 dans le DataStore
Création des machines virtuelles CentOS 8 sur ESXi
Nous allons donc passer à la création des machines virtuelles CentOS 8 sur notre ESXi. Il suffit donc de se connecter à l’ESXi et de cliquer sur « Créer/Enregistrer une machine virtuelle »:
Création d’une machine virtuelle CentOS 8
Nous n’allons pas déployer de machine virtuelle à partir d’un fichier OVF mais la créer depuis le début:
Création d’une machine virtuelle « from scratch »
Il faut ensuite choisir un nom pour notre VM ainsi que: – La compatibilité – Le système d’exploitation utilisé par la VM – La version du système d’exploitation utilisé par la VM
Définition des paramètres de la VM
Ensuite, il faut définir le DataStore sur lequel sera stocké la VM:
Choix du DataStore servant de support à la VM
La prochaine étape consiste à définir le matériel virtuel. Ici, rien d’exceptionnel: je vais juste augmenter la quantité de RAM à 4Go et la taille du disque dur à 40Go:
Définition des paramètres matériels de la VM
Il ne reste plus qu’à valider le récapitulatif des paramètres:
Récapitulatif des paramètres de la VM
La prochaine étape va consister à faire démarrer la machine virtuelle sur l’image ISO CentOS 8 téléchargée précédemment. Pour cela, nous allons revenir modifier les paramètres de la VM:
Modification des paramètres de la VM
Nous allons donc router le lecteur de CD/DVD virtuel vers un fichier ISO:
Modification du lecteur de CD/DVD virtuel
Et nous allons chercher l’image ISO CentOS 8 téléchargée précédemment dans un des DataStore de l’ESXi:
Choix de l’image ISO de démarrage
Pour finir, il faudra ne pas oublier de cocher « connecter lors de la mise sous tension »:
Connecter le lecteur virtuel dès la mise sous tension de la VM
Démarrage de la machine virtuelle et paramétrage de CentOS
Nous pouvons maintenant démarrer le premier noeud:
Mise sous tension de la VM
La VM va alors présenter un menu de démarrage dans lequel nous allons choisir la première option; à savoir, l’installation de CentOS Linux 8:
Menu de démarrage de la VM CentOS 8
Au bout de quelques minutes, le programme d’installation va nous proposer de définir la langue utilisée:
Définition de la langue
L’étape suivante consiste à définir la partition d’installation de CentOS 8:
Choix de la partition d’installation
On va simplement choisir le disque local et laisser la configuration du stockage en automatique:
Sélection du disque de destination et de la méthode de stockage
La prochaine étape consiste à choisir quelle version de CentOS nous allons installer:
Sélection de la version de l’OS
Nous allons donc choisir la version la plus légère de l’OS: à savoir une installation serveur sans interface graphique:
Choix de la version serveur sans interface graphique
La prochaine étape consiste à définir le nom de la VM sur le réseau et à configurer les paramètres réseau:
Configuration des paramètres réseau
La première étape consiste à définir le nom sur le réseau. Le nom de cette première VM sera donc « node1centos8 ». Nous créerons ensuite 2 autres VM identiques nommées « node2centos8 » et « managercentos8 ».
Définition du nom de la VM
En ce qui concerne les paramètres réseau, je laisse tout par défaut donc la gestion se fait via mon DHCP puis j’active le réseau:
Activation du réseau
L’étape suivante consiste à définir la date et l’heure:
Définition de la date et de l’heure
Je vais utiliser le serveur de temps français « fr.pool.ntp.org »:
Définition du serveur NTP français
Nous allons spécifier que le système doit utiliser uniquement ce serveur NTP:
Activation du serveur NTP français
Voilà, nous allons pouvoir commencer l’installation en cliquant sur « Commencer installation »:
Lancement de l’installation
Les 2 dernières étapes à effectuer avant l’installation proprement dite sont la définition d’un mot de passe administrateur:
Définition du mot de passe administrateur
Nous allons donc créer un mot de passe pour l’utilisateur « root »:
Création du mot de passe pour l’utilisateur « root »
Last but not least, nous allons créer un utilisateur doté des privilèges administrateur:
Création d’un utilisateur administrateur
Donc, on crée un nouvel utilisateur en n’oubliant pas de cocher « Faire de cet utilisateur un administrateur »:
Définition du nouvel utilisateur
On peut maintenant cliquer sur « Terminer la configuration »:
Fin de la configuration
Au bout de quelques minutes, le système va nous demander de redémarrer:
Premier redémarrage
A l’issue du redémarrage, nous allons obtenir un bel écran de connexion où nous allons nous identifier avec l’utilisateur précédemment créé:
Première authentification
Pour plus de confort, nous allons activer l’interface Web Cockpit en entrant la commande suivante: systemctl enable --now cockpit.socket
Activation de la console Cockpit
Nous pouvons désormais nous connecter à l’interface Web en utilisant l’URL https://node1centos:9090
Authentification sur la console Web
Personnalisation de l’installation
Nous allons commencer par désactiver « SELinux » en éditant le fichier « /etc/selinux/config ».
Désactivation de SELinux
Il suffit de modifier la ligne débutant par SELINUX et en l’initialisant à « DISABLED »:
Modification du fichier de configuration
Nous allons vérifier que la désactivation est bien effective:
Vérification de la désactivation de SELinux
La deuxième étape consiste à désactiver le firewall en utilisant la commande sudo systemctl disable firewalld
Désactivation du firewall
Nous allons vérifier que le firewall a bien été désactivé:
Vérification de la désactivation du firewall
Le paramétrage suivant consiste à installer « yum-utils » via la ligne de commande suivant : sudo yum install yum-utils
Installation de yum-utils
Nous allons ensuite ajouter le repository Docker-ce via la commande sudo yum-config-manager --add-repo https://download.docker.com/linux/centos/docker-ce.repo
Ajout du repository Docker-ce
Nous allons maintenant supprimer PODMAN qui pourrait interférer avec Docker via la commande sudo yum -y remove podman
Suppression de PODMAN
Idem avec BUILDAH via la commande sudo yum -y remove buildah
Suppression de BUILDAH
Nous allons maintenant procéder à l’installation de Docker-ce via la commande sudo yum install -y --nobest docker-ce
Installation de Docker-ce
Une fois l’installation terminée, nous allons activer Docker via la commande sudo systemctl enable --now docker
Activation de Docker
Voilà, notre premier noeud est fin prêt. Il va maintenant falloir créer : – un deuxième noeud que je baptiserai « node2centos8 » – un manager dénommé « managercentos8 »
Une fois les 3 VM créées, nous allons pouvoir passer à l’initialisation du manager via la ligne de commande ci-dessous: